L’ancêtre
Jean Gautier

Nous vous souhaitons la bienvenue sur la page des Gauthier dit Larouche!

Ce site Internet est une initiative du chercheur Jacques Larouche qui s’est donné comme mission de retracer la généalogie complète des Gauthier dit Larouche. Un travail de longue haleine, un legs qui représente une véritable mine d’or pour les tenants actuels du patronyme et pour les futures générations.

En parcourant ce site, vous partirez à la rencontre de l’ancêtre Jean Gautier. Vous connaîtrez son métier, son histoire et les évènements marquants de sa vie. Vous apprendrez aussi qu’un blason a été dessiné en son honneur.

Ne tardez plus et allez à la découverte de l’origine des Gauthier dit Larouche!

Le chercheur
Jacques Larouche, généalogiste

Création de la base de données des Gauthier dit Larouche
Ne trouvant pas une base de données généalogique sur les Gauthier dit Larouche, Jacques Larouche a relevé le défi d’en créer une. La piqûre lui vint en recevant des documents et des photos de ses grands-parents après leur décès. Ce fut toute une surprise pour lui de découvrir une carte postale sur laquelle son grand-père Joachim signait comme nom de famille celui de Gauthier. C’est cette carte postale qui l’incita à chercher ses origines et à comprendre d’où vient le patronyme Gauthier. Ses recherches qualifiées d’abord de passe-temps s’ouvrent maintenant sur une base de données totalisant plus de 78 000 données sur les Gauthier dit Larouche.

Un peu plus sur Jacques Larouche
Jacques Larouche vient d’une famille de six enfants. Il entre au juvénat de Desbiens (Lac-Saint-Jean) chez les Frères Maristes en 1953. Après le postulat et le noviciat, il fait profession le 15 août 1957 à Château-Richer. Sa carrière dans l’enseignement s’étend de 1958 à 1995. Il fut professeur au primaire, puis au secondaire et à l’Université du Québec, à Montréal. À partir de 1965, il occupera le poste de directeur d’école au secondaire jusqu’en 1983. Après onze années d’animation pastorale, il doit interrompre sa carrière d’enseignant pour servir sa communauté comme provincial, de 1995 à 2002. Présentement, il jouit d’une retraite bien méritée. Pendant cette retraite, il s’est permis de poursuivre des études de IIIe cycle universitaire. À soixante-dix ans, il décrochait un doctorat de l’université de Sherbrooke en anthropologie spirituelle.

Jacques Larouche, généalogiste
Jacques Larouche en uniforme de soldat
Jacques Larouche
en uniforme de soldat
Les frères et sœurs de Jacques Larouche
Les frères et sœurs de Jacques Larouche
Rangée du haut : Céline et Jacques
Rangée du bas : Guy, Claude, Jean-Marc, Carmen

L’origine
des Gauthier dit Larouche

Jean Gauthier dit Larouche
C’est dans l’opuscule du chanoine Barbotin, ancien curé d’Échillais, qu’il est question de deux Gauthier, deux cousins qui, partis d’Échillais au XVIIe siècle, ont eu, au Canada, une descendance nombreuse : Jean Gauthier dit Larouche et Pierre Gauthier dit Saguingoira. Jean Gautier, né à Échillais en 1645, fils de Mathurin Gautier et de Catherine Loumeaux, est l’ancêtre des Larouche. Son dernier lieu connu en France est Échillais, où vivait sa mère, quand il partit pour Québec après avoir signé un contrat d’engagement pour le roi.

Église d’Échillais XIIe Siècle, France
Église d’Échillais XIIe Siècle, France
Échillais se trouve dans l’ancienne province de la Saintonge, diocèse de Saintes, aujourd’hui dans le département de la Charente-Maritime, arrondissement de Marennes, dans le canton de Saint-Agnant. Saint-Agnant se trouve tout près de Rochefort, porte pour l’Aunis et le port de La Rochelle.
Source : Wikimedia Commons
1645, La Carcasse de Navire Larouche par Gérard J. GAUTHIER
1645 "La Carcasse de Navire" Larouche
par Gérard J. GAUTHIER

Taillandier et forgeron
Plusieurs auteurs rapportent que Jean Gautier pratiquait le métier de taillandier. Selon le Dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris depuis le XIIIe siècle dont l’auteur est Alfred Franklin1, les taillandiers étaient des ouvriers de taillant, souvent appelés serpiers. Ils pouvaient être des fabricants d’outils tranchants ou coupants, d’ustensiles de cuisine, etc. Il s’agit d’un métier honorable et fort utile à son époque.

Est-ce que Jean Gauthier a connu le métier de forgeron? Ce métier était-il connu à son époque? En recourant de nouveau à l’auteur du dictionnaire historique des métiers d’Alfred Franklin, celui-ci décrit le métier de forgeron comme étant un nom commun donné aux serruriers, aux taillandiers, aux couteliers et à tous les ouvriers qui travaillent le fer à la forge et au marteau.

On voit que le métier de taillandier ou de forgeron peut être attribué à Jean Gautier.

1   Franklin, Alfred, Dictionnaire historique des Arts, Métiers et Professions exercés dans Paris depuis le XIIIe siècle. Bibliothèque des Arts, des Sciences et des Techniques, 2004, 856 p.

1645 "La Carcasse de Navire" Larouche
par Gérard J. GAUTHIER

Chronologie de Jean Gauthier dit Larouche

1668

Jean est taillandier de métier. À l’âge de vingt-trois ans, il est déjà présent à Québec. On peut dire qu’il est un homme qui aime que les affaires soient bien faites, précises et en bonne et due forme. Sans doute méticuleux et exigeant, on le voit comparaître soixante-dix fois à la Prévôté de Québec, entre les années 1675 et 1690 pour des causes mineures. La plupart du temps, il se fait représenter par son épouse Angélique. Cependant, pour une affaire majeure dont nous parlerons plus loin, il se devait d’être présent.

Sans doute méticuleux et exigeant, on le voit comparaître soixante-dix fois à la Prévôté de Québec

1671

On trouve sa signature dans un contrat d’engagement pour le roi.

1674

10 novembre - Alexandre Petit, un marchand de La Rochelle de passage à Québec, menace de poursuivre Jean en justice, s’il ne lui paie pas ses dettes. Jean doit 300 L tournois à Petit, que celui-ci a accepté de verser à ses nombreux créanciers, les sieurs Nolan, Descarreaux, Guion, Battanville, De Villeray et Dubusc.

Or, pour éviter la ruine, Jean Gauthier recourt aux bons soins du comte de Frontenac. Ce dernier lui procure un billet en garantie de remboursement, faisant transport au sieur Petit des deux années de gages dues à Jean, pour avoir ferré le vaisseau construit par Sa Majesté en ce pays. Par cette procuration de Frontenac, Petit peut percevoir son dû auprès de monsieur de Teuron, intendant de Sa Majesté, au pays d’Aulny. Enfin, Petit accepte la promesse de recevoir ses 300 L en bonnes pelleteries ou en argent, dès l’arrivée des premiers vaisseaux de France.

1675

2 janvier - Jean signe un contrat de mariage devant le notaire Pierre Duquet. Dans ce contrat, Angélique y acquiert la promesse de recevoir en advencement d’Hoiries, l’héritage de son père. Le 21 janvier suivant, Jean, âgé de trente ans, épouse Angélique Lefebvre, âgée de quatorze ans, fille de Louis Lefebvre dit Battanville et de Suzanne de Bure, originaires de Saint-Maclou de Falleville, à Rouen, Normandie.

Signature de madame Angélique Lefebvre

Le 12 octobre 1675, leur premier enfant est baptisé à Notre-Dame-de-Québec sous le nom de Pierre-François.

1676

En mars, le couple s’installe dans une maison de la rue Sous-le-Fort à Québec, louée pour trois ans du taillandier Pierre Bouvier, au prix de 120 L. Jean s’engage à y construire une forge à ses frais.

1677

25 avril - À la basse ville de Québec, naît une première fille nommée Catherine-Angélique. Elle étudiera chez les Ursulines.

Jean Gauthier dit Larouche en prison
Jean Gauthier dit Larouche en prison Le joug de la sentence, Être enlevé de la prison par l’exécuteur de la haute justice, et être conduit au-devant de l’Église Notre-Dame pour faire amende honorable, nue tête, corde au cou, torche ardente au poignet, cheveux coupés et être bani de la banlieu de Québec à perpétuité.
Référence : «1645 La Carcasse de Navire » 1995 par Gérard J. Gauthier

1678

27 mai - Devant le Conseil Souverain de Québec, Pierre Bouvier somme Jean de déguerpir des lieux. Jean affirme devant le Conseil qu’il veut payer son loyer, excepté les fenêtres et les châssis rompus par le tonnerre. Le 10 août suivant, les deux parties parviennent à une entente. Jean s’engage à payer 60 L mais il quitte les lieux à la Saint-Michel.

25 juin - Jean achète d’Antoine Caddé, un emplacement de seize pieds de front sur la rue Sault-au-Matelot pour le prix de 1000 L. Cette rue sert de trait d’union entre le pied de la côte de la Montagne et la rue Saint-Paul. L’emplacement est étroit, mais profond, puisque Caddé se réserve une chambre et la charpente d’un fournil prête à assembler. Jean signe le contrat et son épouse ajoute un joli paraphe à sa signature.

26 juin - Jean exige que son domestique, Guillaume Paget (Pagé) termine le temps de son contrat d’engagement. Le père de Guillaume, Raymond Paget, un résident de Beaupré, défend son fils, sans succès. Le jeune Guillaume est reconnu coupable, le 24 octobre, mais les deux parties s’entendent peu après. Paget quitte son service le 12 novembre en payant 165 livres à Jean.

1679

18 juin - Naissance de Jean-Baptiste. Jean forge toujours des outils fins, des couteaux bien gâchés et des instruments agricoles. Sa compétence et son talent sont reconnus. Son atelier est devenu presque une école, un internat même. Il continue à enseigner son métier à de nouveaux apprentis.

1680

21 février - Pierre Maillou propose, pour trois ans, son fils Joseph, âgé de seize ans, moyennant feu lit hostel et vivres ainsi que l’entretien de ses hardes et chaussures. Jean s’engage à le traiter humainement. Cependant le 17 décembre, il doit se présenter à la Prévôté pour exiger que son apprenti revienne à son service. On demande à deux chirurgiens d’examiner le jeune homme. En suite de leur rapport, on retire de la boutique du taillandier Joseph Maillou le 14 janvier 1681.

La mère d’Angélique meurt et le 9 décembre, son père, Louis Lefebvre dit Battanville rencontre le taillandier et son épouse, au sujet de la succession de Suzanne de Bure, la mère d’Angélique. Jean accepte l’offre de son beau-père qui lui cède un morceau de terre, sans bâtiments, de deux arpents de front par trente de profondeur, situé à Saint-Joseph dans Charlesbourg, entre Martin Moreau et Guillaume Vallade.

1681

6 janvier - Un quatrième enfant voit le jour. Elle sera baptisée sous le nom de Geneviève. Cette même année, nous pouvons constater auprès de Jean la présence d’un autre apprenti du nom de François Guay, fils de Gaston et de Jeanne Prévost. Au recensement de cette année-là, on voit que Jean possède un fusil, une vache et douze arpents de terre en culture.

Le 1er décembre, Jean donne quittance à Jean Charon dit Laferrière, de la somme de 200 L que feu François Jacquet dit Langevin a légué par testament à son filleul François en 1677; Jean agit au nom de son fils qui n’a alors que six ans. La même année, nous apprenons qu’Angélique a une domestique âgée de quinze ans, Anne Crépeau, fille de Maurice et future épouse de Nicolas Baillargeon.

1684

Jean et Angélique songent à construire une maison plus grande. Le 11 janvier, Jean passe un marché de maçonnerie avec Étienne Le Roy. Celui-ci promet de faire tous les ouvrages de maçonnerie de la maison, y compris pierroter jusqu’au pignon et monter la cheminée.

30 mai - Léonard Paillard, menuisier de Beauport, s’engage pour sa part à construire pour Jean Gauthier dit Larouche, une maison de seize pieds de front par trente-six de profondeur, de deux étages, avec pignon de derrière brisé et un toit fait en pente. Il démolit l’ancienne maison en même temps qu’il construit la nouvelle. Paillard recevra 150 L pour son travail, à la condition que Jean fournisse la main-d’œuvre et les matériaux. Claude Baillif, architecte et ami, signe comme témoin à ce contrat.

Le 10 juillet- Le taillandier Jean Choret, qui doit partir pour Guine (Guinée) en voyage de guerre, cède à Jean, son apprenti Pierre Chabot, pour la durée du voyage. Jean doit payer huit livres par mois à son aide provisoire et le vêtir raisonnablement.

23 décembre - Un premier enfant naît dans la nouvelle maison familiale : Claude-Louis

1685

25 février - Charles Dutault, un résident de la paroisse de Champlain, tuteur de Pierre LeMee, âgé de quinze ans, engage ce dernier comme apprenti chez Jean Gaultier pour une durée de quatre ans, moyennant sa nourriture, son logement et des hardes neuves au terme de son engagement, outre 40 L tournois.

1686

16 avril - Jean vend la terre du village de Saint-Joseph au prix de 550 L, à Élie Jean dit Godon, qui promet de rembourser par une rente annuelle de 27 L et 10 sols. Plus tard, la propriété est encore aux mains de Gauthier, le contrat n’ayant pas eu de suite.

Cette année se termine sur une note bien malheureuse, laquelle aura des répercussions jusqu’à la mort de Jean.

6 novembre - L’intendant Bochart-Champigny, avec toutes les cérémonies d’usage et les marques d’honneur requises, fait installer sur la place royale dans la basse ville de Québec, un buste en bronze de Louis XIV qu’il avait apporté de France.

Cette manifestation entraîne des réjouissances populaires et peut-être un peu de nostalgie de la mère-patrie. Les réjouissances dépassent les bornes pour Jean au milieu de la foule en liesse. Voulant sans doute se singulariser d’une façon quelque peu originale, il prend un fusil qu’un soldat a laissé dans un coin et tire un coup, ne sachant pas que l’arme était chargée. Henri Petit, bourgeois de Paris, reçoit ce coup fatal à un pied, dont il mourra treize jours plus tard.

Au début de décembre, le frère d’Henri Petit et son beau-frère Simon Jarent, tous deux riches marchands de Trois-Rivières portent une accusation contre Jean. Le 18 de ce mois, Jean est reconnu coupable de meurtre et condamné par la Prévôté de Québec à verser 2000 L d’intérêt civil à la veuve Petit et à ses héritiers. S’ajoutent à cela des peines sévères. Jean doit être conduit à l’entrée de l’église pour faire amende honorable, tête rasée, une corde au cou et une torche à la main. Enfin il est banni à perpétuité de la ville de Québec et de sa banlieue.

Devant ce jugement très sévère, Jean fait appel au Conseil Souverain dix jours plus tard. Il prétend qu’il s’agit là d’un homicide involontaire et que par conséquent, il ne doit pas être traité comme un criminel. Le Conseil Souverain examine avec attention ses revendications et commue sa sentence à verser 300 L à la veuve Petit, 100 L au roi plus les frais de cour.

Si cet évènement n’a pas entaché la réputation de Jean qui est encore considéré comme un homme respectable, il est une catastrophe morale et économique pour lui.

Quant au jeune soldat, Jean Delquel dit Labrèche, qui par négligence a été la cause de cet accident, il est condamné à verser 25 L à la veuve et à ses héritiers.

1687

27 avril - Un 6e enfant est baptisé à Notre-Dame de Québec sous le nom de Pierre. Il sera forgeron au Séminaire de Québec.

1688

29 décembre - Jean âgé de quarante-trois ans et son épouse Angélique font leur Adonation (don de leur personne et de leurs biens) à Marie-Charlotte et Marie-Madeleine Lefebvre (sœurs d’Angélique) en considération pour tous les soins qu’elles leur apportent.

1689

22 octobre - Angélique donne naissance à un dernier enfant nommé Hilaire, lequel décèdera le 15 février 1690 à quatre mois.

Quelques jours plus tard, Jean parvient à un compromis avec Léonard Paillard qui a vendu ses droits sur un mur mitoyen séparant leur maison de celle du sieur De Niort.

1690

27 mai Jean décède à l’âge de quarante-cinq ans, quatre ans après l’évènement malheureux du dévoilement du buste de Louis XIV. Curieusement, ce buste disparu en 1690, la même année que la mort de Jean. Jean était un homme charmant, mais abattu dans l’esprit par cet évènement. Il a vu naître sept enfants, dont six sont vivants et d’âge mineur. Pierre-François a quinze ans, Catherine- Angélique treize ans, Jean-Baptiste-Antoine est âgé de onze ans, Geneviève de neuf ans, Claude-Louis de six ans et Pierre de trois ans.

Mais la vie suit son cours. Le 4 septembre 1690, soit trois mois après la mort de son mari, Angélique épouse Pierre Brunet, charpentier, de Saint-André de Niort, Poitou. Elle donnera naissance à cinq autres enfants: Jean, Pierre, Louis Jean-Baptiste et Nicole.

1694

10 mai - Pierre Brunet et Angélique Lefebvre, font faire l’inventaire des biens de Jean par le notaire Louis Chambalon. Ses outils de taillandier valent 133 L 10 sols. Il possède aussi plus de cinquante outils de menuisier d’une valeur de 48 L 10 sols; sa maison est évaluée par Robert Choret à 3580 L. Pierre Morterel et Guillaume Vallade estime sa propriété de Charlesbourg à 300 L. On y mentionne également le vieux fusil avec quatre pieds de baril, l’écumoire de fer, la râpe à muscade, etc.

1695

3 mai - L’inventaire terminé, on divise le patrimoine entre les six enfants vivants: François obtient, en raison de la transmission de son parrain, les outils et matériaux de taillandier et de fabrication de bords. La propriété de Charlesbourg reste entre les mains d’Angélique et la maison est louée.

Ainsi, se termine l’histoire d’un grand homme, père de la grande famille des LAROUCHE poursuivant sa route à travers les enfants. 1 2


1 Dictionnaire biographique des Ancêtres québécois” 1999 par Michel Langlois. 2 1645 “La Carcasse de Navire” Larouche, par Gérard J. GAUTHIER ‎(Les Éditions du Savoir, 1995,47.

Texte de l’acte de sépulture de Jean Gauthier dit Larouche

Le 27e du mois de May de l’an mil six cent quatre-vingt-dix a esté inhumé au cimetière de cette paroisse par moy françois dupré curé de Québec Jean la rouche agé environ de quarante cinq ans apres avoir reçeu les sacrements de pénitence viatique et extreme onction en presence de Toussaint du baux et Joseph pinguet qui ont signé. Joseph Pinguet F dupré

Référence du décès de Jean Gauthier dit Larouche
Référence du décès de Jean Gauthier dit Larouche
Notre-Dame de Québec, Mariages 1668-1690 vol. 6 p. 621. Voir: vol 1, p. 259

D’où vient le nom Larouche

Flore Laurentienne, Fr. Marie-Victorin, imprimerie de La Salle
Flore Laurentienne, Fr. Marie-Victorin,
imprimerie de La Salle

Source géographique

Au cœur du pays Rochefortais, dans un environnement naturel et de qualité, Échillais s’étend sur un vaste territoire où l’agriculture côtoie un petit artisanat et une industrie séculaire. Tout près d’Échillais, à Port-des-Barques, il y a un marécage où poussent les rouches. Comme Jean Gauthier dit Larouche a probablement arpenté ses lieux, nous pouvons supposer que son surnom tire sa source de ce marécage où le roseau commun ou phragmite pousse en abondance.

Phragmite commun ou les rouches, plantes médicinales

C’est une graminée de très grande taille, capable de s’installer sur des sols gorgés d’eau et peu oxygénés. Ce sont des végétaux colonisateurs de peuplements uniformes appelés roselières. Ces roselières étaient autrefois exploitées pour fournir des matériaux de construction et de la litière sous le nom de «rouches».

Autre source

D’autres arguments peuvent nous aider à caractériser ce surnom; ajoutons par exemple le fait qu’en France l’expression «dit» signifie «qui passe par» «originaire de». Si nous supposons que Mathurin Gauthier allait rencontrer un membre de sa famille en passant par les rouches, nous pouvons croire qu’il est raisonnable d’attribuer le nom de Gauthier dit Larouche.

Dit Larouche est l’un des nombreux surnoms des familles Gauthier en Nouvelle-France

Source : 1645 "La Carcasse de Navire" Larouche par Gérard J. GAUTHIER
  • 1a : Boisverdun ou dit Boisverdun
  • 2 : de Comporté
  • 3 : de la Chenaye
  • 4b : de Varennes de la Verendrye
  • 5 : de Lisle ou dit Delisle
  • 6b : de Varennes
  • 7 : dit Francoeur
  • 8 : dit Frappe-d’Abord
  • 9 : dit Jolicoeur
  • 10 : dit Jolivet
  • 11 : dit Labonté
  • 12c : dit Landreville
  • 13 : dit Caron
  • 14 : dit Coquet
  • 15a : dit Boisverdun [de la Pigeonnière]
  • 16 : dit Gentes
  • 17d : dit L’Aîné
  • 18 : dit Lafrance
  • 19 : dit Marcoux
  • 20 : dit Montreuil
  • 21e : dit Sanscartier
  • 22 : dit Lardoise
  • 23 : dit Larose
  • 24 : dit Larouche
  • 25 : dit Poitevin
  • 26 : dit Rabot
  • 27 : dit Gonthier dit Gauthier
  • 28 : dit Saint-Germain
  • 29 : de Roberteau
  • 30 : de Brulon
  • 31 : dit Boule
  • 32 : dit Authier
  • 33d : dit Belair
  • 34e : dit Belonne
  • 35 : de la Haut
  • 36 : dit Ciceron
  • 37 : dit Lafleur
  • 38 : dit Luperin
  • 39 : dit Martin
  • 40 : dit Rioux
  • 41 : dit Vierville
  • 42 : dit Saguingouara [& Saguin]

a : Il s’agit du même, il portait deux surnoms, qui sont devenus deux noms de famille.

b,c,d,e : sont quatre chefs de famille portant deux surnoms qui se sont divisés comme dans le cas de «a».

Le blason des Larouche

Signification du blason

L’azur évoque la mer Océane que traversa l’ancêtre Gautier pour s’établir en Nouvelle-France. L’or évoque la continuité du nom Larouche que les générations ultérieures ont gardé présent en Amérique. Le socle, les bielles, la colonne, les marteaux et l’enclume rappellent le métier de taillandier que pratiquait l’ancêtre et forment un système dont le mouvement souligne le caractère énergique et soutenu des tâches propres à ce métier. Le bourgeon de phragmite symbolise la rouche, une plante très abondante en bordure des cours d’eau et évoque la multitude des gens qui portent le patronyme Larouche dans toute l’Amérique.

La maxime

C’est en forgeant qu’on devient forgeron, du proverbe latin : « Fabricando fit faber »
Arrière-grand-père

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